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Faîtage d’une toiture : tout ce qu’il faut savoir pour un toit bien protégé

Faîtage d’une toiture : tout ce qu’il faut savoir pour un toit bien protégé

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Terme souvent méconnu, le faîtage est pourtant une composante essentielle de la toiture d’une maison. En effet, il s’agit de l’élément qui assure la jonction entre les deux pans du toit, garantissant ainsi l’étanchéité et la durabilité de l’ensemble. Je vous propose de rentrer dans le vif du sujet an abordant en profondeur les différents aspects du faîtage, les différents matériaux utilisés, son installation ou encore son prix ! 

Qu’est-ce que le faîtage d’une toiture ?

Le faîtage est cette petite partie visible sur la crête du toit où se rejoignent deux versants inclinés. Ce point central doit être particulièrement bien scellé pour éviter toute infiltration d’eau ou d’air. Il peut être composé de divers matériaux tels que les tuiles, l’ardoise, le zinc mais aussi de différents types comme le faitage à sec ou au mortier. Nous y reviendrons plus en détails. 

Les différents types de faîtages

On recense principalement deux types de faîtages, à savoir le faîtage à sec et le faîtage au mortier qu’on appelle aussi le faitage scellé, droit ou maçonné.

Le faîtage à sec

Ce type de faîtage ne nécessite pas de mortier pour assurer l’étanchéité. Il utilise plutôt des closoirs ventilés et des fixations mécaniques pour maintenir les faîtières en place. Cela permet non seulement une meilleure ventilation mais aussi une plus grande facilité d’installation et de maintenance. Les avantages principaux sont :

  • Ventilation améliorée du toit
  • Maintenance simplifiée
  • Installation plus rapide

Il s’agit aujourd’hui de la solution technique de mise en œuvre de référence, en neuf comme en rénovation. 

Le faîtage au mortier

C’est le type traditionnel d’installation qui utilise un mélange de sable, de ciment et d’eau pour fixer les tuiles de faîtage sur la toiture. Bien que ce soit une technique efficace, elle présente certaines limitations telles que la difficulté de réparation et une ventilation moins optimale. Voici pourquoi certains propriétaires préfèrent toujours ce type :

  • Aspect esthétique classique
  • Solidité et longévité prouvées

Les différents matériaux utilisés pour le faîtage

Comme évoqué précédemment, au-delà des différentes techniques, on retrouve également différents matériaux utilisés. Cette différence s’explique par les styles variés de maisons et de toitures.

Le faitage pour les toitures en tuile

Certainement le faitage le plus populaire !  Les tuiles de faîtage sont spécialement conçues pour s’adapter à la forme du sommet du toit. Elles peuvent elle-même être réalisées en différentes matières telles que la terre cuite, le béton ou même des matériaux composites. Leur rôle principal est de protéger le point de jonction tout en assurant une belle finition esthétique. La pose peut aussi se faire avec du mortier, de la chaux ou à l’aide d’un closoir. Poser un faîtage en tuile est une mission compliquée, qui nécessite l’intervention d’un couvreur professionnel

Le faitage pour les toitures en ardoises

Vous avez une maison avec une toiture en ardoises ? Le zinc sera alors privilégié, même si un faitage en tuile est aussi possible. Le faitage en zinc va prendre la forme de plaques de zinc courbées en 2 afin de bien recouvrir la toiture. Vous pourrez alors ajouter des petites sculptures appelées des lignolets. Ce sont de petites sculptures qu’on retrouve notamment dans le haut Anjou.

Comment installer le faîtage ?

Préparation de la surface

Avant d’entamer les travaux, il est impératif de préparer soigneusement la surface. Cela inclut le nettoyage du sommet des deux pans du toit et leur alignement correct. Une surface propre garantit que les matériaux adhéreront correctement et dureront plus longtemps. Cette étape est primordiale !

Pose des tuiles de faîtage

L’installation des tuiles de faîtage commence par la fixation du premier élément sur l’un des bords. Chaque tuile suivante est alignée et chevauchée partiellement pour assurer une couverture complète. Les fixations varient selon le type de faîtage choisi (à sec ou au mortier).

Mise en place des closoirs

Dans le cas d’un faîtage à sec, après la pose des tuiles, les closoirs sont insérés sous celles-ci pour garantir une étanchéité maximale. Les closoirs sont généralement fixés avec des bandes adhésives spéciales ou des clips prévus à cet effet. Ce sont des éléments essentiels du faîtage à sec. Ils permettent non seulement de rendre étanche la jonction entre les pentes du toit mais également de permettre une meilleure circulation de l’air. Il existe plusieurs types de closoirs, dont des modèles rigides ou semi-rigides, adaptés à divers types de toitures.

L’entretien et la maintenance du faîtage

Inspection régulière

Bien évidemment, une inspection visuelle annuelle permet de détecter d’éventuelles fissures ou détachements avant qu’ils ne causent des problèmes majeurs. Des révisions plus fréquentes peuvent être nécessaires dans les régions sujettes aux conditions climatiques extrêmes.

Réparations mineures

Des petites réparations comme le remplacement de tuiles endommagées ou le réajustement des closoirs doivent être effectuées immédiatement pour éviter toute infiltration d’eau.

Intervention des professionnels

Pour des interventions plus complexes, faire appel à un professionnel est indispensable. Cela garantit non seulement un travail de qualité mais aussi la sécurité de toutes les personnes impliquées. Le travail sur un toit est loin d’être anodin et nous vous recommandons fortement de faire appel à un couvreur.

Le coût moyen pour l’installation ou la réparation du faîtage

Facteurs influençant le coût

Comme nous l’avons vu, plusieurs variables entrent en jeu dans l’établissement d’un devis : le type de faîtage, les matériaux utilisés, la complexité de l’installation et les tarifs pratiqués par les professionnels. Un faîtage à sec tend à coûter moins cher en termes de main-d’œuvre mais nécessite des matériaux spécialisés parfois plus onéreux. Un devis détaillé est primordial pour juger du rapport qualité-prix. Cette estimation devrait inclure une description précise des travaux, des matériaux requis, du coût de la main-d’œuvre ainsi que des éventuels frais additionnels.