Technique de soudage spécifique adoptée par les industriels, la soudure TIG convient à presque tou les types de métal. Cette approche est pratique, tout en étant facile et efficace. Cependant, elle a la réputation d’être très gourmande en énergie. Basée sur de nombreux paramètres particuliers, découvrez tout sur cette méthode d’assemblage de métaux qu’est la soudure TIG.
En termes de techniques, la soudure TIG et MIG diffèrent sur de nombreux points.
Le soudage TIG représente une technique complexe sous haute température. Il s’agit d’un procédé basé sur le soudage à l’arc sous protection de gaz inerte, avec une électrode non fusible. Pour ce faire, un générateur génère une tension HF entre l’électrode de Tungstène et la pièce à soude pour amorcer l’arc qui se forme après ionisation du gaz par le biais de l’étincelle. La fusion de l’électrode apparait sous une température de 3370°C sans risque de fonte dans la mesure où le niveau de chaleur de l’arc TIG s’élève entre 3400 et 4000°C. Lors du soudage TIG, la polarité de l’électrode est négative au niveau de la source d’alimentation électrique, étant donné la génération de chaleur moins élevée en courant continu.
Le fonctionnement du soudage TIG est basé sur l’actionnement de la gâchette de la torche, permettant au gaz de s’échapper et au circuit électrique de se couper. Ainsi, le métal d’apport complète le processus (de façon automatique ou manuelle) afin que le mélange se crée à partir de la matière de manière à former le cordon de soudure.
Pour le soudage MIG, il s’agit d’un procédé sous protection de gaz inerte, un principe populaire à l’époque actuelle. Il s’agit d’une technique basée sur la création d’arcs électrique entre la pièce à souder et le fil d’apport dont le diamètre varie entre 0,6 et 2,4 mm. À l’obtention de l’arc, le fil d’apport est dévidé à vitesse continue et constante dans un bain de fusion issu de l’énergie puissante que crée l’arc. Un cordon de soudure est généré suite au mélange du métal d’apport, ainsi que du métal de base, et cela se forme en fusion pendant l’arc. Ce cordon résulte de la réalisation sous protection gazeuse inerte.
À titre d’information, voici les paramètres qui influent sur la réalisation du cordon :
La soudure TIG représente une technique très intéressante pour avoir un travail de précision, qui plus est, soigné. De plus, ce procédé permet de travailler sur un large éventail d’épaisseurs de soudage, et ce, dans toutes les positions. Sinon, pour cette méthode, il n’est pas obligatoire d’avoir un métal d’apport pour avoir un rendu parfait.
De son côté, la soudure MIG permet de travailler avec une vitesse de soudage élevée sur un large éventail d’épaisseurs dans toutes les positions. Outre cela, en optant pour cette technique, les déformations des pièces à souder sont limitées. Mieux encore, avec cette méthode, il n’existe aucun laitier à nettoyer, d’autant plus que le procédé peut être automatisé.
En termes de vitesse, la soudure TIG est plus lente pour une technique plus coûteuse. Sinon, en choisissant cette option, la protection gazeuse est incontournable, tout comme le nettoyage des pièces après les travaux.
Pour la soudure MIG, la prise en main du mode manuel est assez difficile. De la même manière, l’encombrement de la torche représente une épreuve considérable. Outre cela, le fait de toujours disposer d’un métal d’apport peut être difficile, d’autant plus qu’avec ce procédé, il existe des risques étant donné les nombreuses projections qu’il génère.
La soudure TIG est une méthode d’assemblage de métal permettant d’obtenir un résultat de qualité, avec des soudures fiables. Certes, cette technique nécessite un savoir-faire technique élevé que maitrise parfaitement un chaudronnier. Cependant, le procédé est assez facile d’application dans la mesure où il peut être pratiqué avec ou sans métal d’apport. De plus, cette méthode de soudage est très propre puisqu’il ne génère ni fumée ni résidu. L’utilisation de la soudure TIG permet d’assembler tous les types de métaux (acier inoxydable, cuivre, titane, aluminium ou magnésium) même pour une soudure hétérogène.
Le procédé de soudage TIG bénéficie d’une technique orbitale, d’où un assemblage de qualité optimale, pratiquement sans défaut. Outre cela, la stabilité de la technique TIG, ainsi que la possibilité d’automatisation et l’utilisation dans toutes les positions lui permet de réaliser des soudages précis sur tous les types de pièces.
La soudure TIG confère aussi de la solidité, de la compacité au niveau du métal fondu, une pleine pénétration pour plus d’intégration, et surtout, elle offre des soudures propres et sans aucune projection, ni encore moins cordon fin.
Sinon, avec le procédé de soudage TIG, vous bénéficiez d’un cordon de soudure de qualité optimale, à base de métal pur offrant un aspect fini propre sur la partie soudée et toutes les surfaces. En l’occurrence, cet avantage permet d’avoir une qualité de soudage élevée, convenant aussi bien à l’industrie aéronautique ou spatiale, pharmaceutique ou encore.
La soudure TIG s’adresse à tous les travaux de précision offrant une finition soignée. Grâce à l’absence d’étincelles, le soudage peut se faire à l’intérieur sans que cela risque d’endommager sol, carrelage ou fenêtres. En fait, le soudage TIG est moins puissant, d’où sa finesse et sa précision. En optant pour cette méthode d’assemblage, vous devez rapprocher toutes les pièces de manière à avoir une soudure serrée, allant jusqu’à un demi-millimètre près. Bien sûr, vous devez passer du temps sur cette étape et encore plus, avoir un niveau technique élevé pour un résultat optimal.
Dans tous les cas, la soudure TIG convient pour tous les projets associés à l’art, menuiserie de précision, tôlerie ou encore réservoirs. Sinon, pour des travaux avec de l’acier inoxydable ou autres métaux ou matériaux spéciaux, cela représente aussi la meilleure solution. Mieux encore, grâce à ce procédé, l’alliage de différents métaux réfractaires est possible, pour ne citer que l’aluminium et le magnésium avec le titane et le zirconium.